[Report] Paganfest Tour - Paris, la Locomotive
en route pour paris !
Mercredi 9 avril. C'est enfin le grand jour !!!
Toute ravie de pouvoir assister au Paganfest, je pars de chez moi peu avant 14H. Je fais un rapide saut à la Fnac (non loin de la gare Part Dieu) pour retirer mon précieux sésame. Puis direction la gare d'où je quitte Lyon à 15H. A peine entrée dans la voiture correspondant à mon siège, que je sens une odeur nauséabonde emplissant tout le wagon. Je regarde la réaction des autres voyageurs mais ils ne semblent pas y prêter attention. Pourtant je ne rêve pas, y'a bien comme une odeur d'urine qui plane dans l'air, le genre d'odeur qui vous irrite les narines de plein fouet ! Au bout de quelques minutes, un agent de la SNCF (prévenu de la situation) nous demande de quitter le wagon car y'a un soucis avec les toilettes chimiques. Il ajoute que nous seront replacés à d'autres sièges libres par son superviseur, et nous invite à nous rendre au bar pour régler cette situation. Près d'une demi-heure plus tard, je me vois attribuer une place en 1ère classe d'où je termine le trajet jusqu'à Paris. Quand même plus agréable de voyager en 1ère finalement !
17H. Me voilà arrivée gare de Lyon.
Après avoir repéré l'itinéraire en métro pour la Loco, je fais gaffe à ne pas me tromper de direction pour les lignes à prendre. Et oui, c'est ma hantise de me retrouver dans le sens opposé de là où je dois me rendre, surtout si je connais peu les lieux. Fort heureusement, j'arrive sans encombres à l'arrêt "Blanche" qui donne directement à la Loco (à côté du Moulin Rouge).
>>> Des traits "Oé" en veux-tu, en voilà !
Je rejoins la file d'attente qui est déjà bien conséquente et repérable: une masse noire le long du trottoir. Au fur et à mesure que je m'avance, je tente de trouver quelques membres de la French Crew mais je n'arrive pas à les repérer. Alors je pars me placer vers l'entrée de la Loco et c'est à ce moment là que je croise les membres de Korpiklaani. Sur le coup ça m'a surprise mais je continue mon chemin sans les importuner.
Un peu plus tard, l'un des bus de tournée se gare devant la Loco. Le staff ainsi que les musiciens regagnent la salle. Contrairement à ce que j'ai pu voir dans les files d'attente de concerts Visual Kei, là aucune effervescence des metalleux présents. Je m'attendais à de l'euphorie, et bien non ! Sauf lorsque Petri Lindroos (Ensiferum/Norther) commence à montrer le bout de son nez, là ça a crié dans tous les sens !!! Pendant ce temps, j'entends quelqu'un qui m'appelle: "Dinedine !". Je me retourne. C'est Grumly. Ouf, enfin un que je connais ! Non loin de lui je vois d'autres forumeurs, dont certains déjà rencontrés au Hellfest l'an passé. Je vais vers eux et commence à parler avec Grumly, JP, un autre gard à côté de lui et des nenettes derrière moi très sympas.
Pour vous donner un aperçu de l'ambiance devant la Loco, voici une petite vidéo:
Jusqu'à l'ouverture des portes, on discute de choses et d'autres, on se tape des fous rires sur des sujets stupides et notamment sur le look de deux femmes qui ne faisaient que passer: la 1ère portait une robe noire en dentelle opaque en haut et transparente en bas (donc elle avait les fesses à l'air), quant à la seconde, son look était quelque peu étrange. Un croisement entre bohémienne et reine de nuit. J'en ai vu des looks aussi exubérants les uns que les autres, mais la façon dont elle était afflublé ne s'accordait pas du tout à mon sens. Qui sait, peut-être fait-elle partie des danseuses du Moulin Rouge ?
nuit païenne a la loco !
Au programme jusqu'à 22H: Heol Telwen (France), Eluveitie (Suisse) et Tyr (Iles Féroé). Des trois, seul Eluveitie m'intéresse. Pour les autres, ça sera totale découverte. Une fois entrée dans la petite Loco, je comprends rapidement combien ça va être folklorique pour beaucoup: la salle est bien trop petite pour contenir tout ce beau monde. Elle est d'ailleurs quasiment pleine lorsque je me dégotte une place sur la droite, au premier niveau. De là, j'ai une jolie vue sur la sur le public et la scène qui a une allure de mouchoir de poche:
Jusqu'à l'arrivée du premier groupe, la salle se remplit de plus en plus. Mais une partie des festivaliers sont restés à l'extérieur préférant voir les groupes de leur choix.
>>> heol telwen
Encore quelques minutes de patience et voilà Heol Telwen qui monte sur scène. Vainqueur des votes pour ce Paganfest et ayant entendu des impressions positives sur eux, je m'impatiente de les écouter pour me forger mon opinion.
Formé en 1999 et composé de cinq membres, le groupe propose une musique celtique-folk-metal pas déplaisante en soi mais ni extraordinaire. Leur prestation scénique reste classique et ils arrivent à faire chauffer l'audience au fur et à mesure que leur set avance. Seul inconvénient (hormis les 2m² de la scène), un son qui me semble un peu saturé et qui gâche l'ensemble. Car j'ai l'impression d'entendre des flûtes et du brouhaha autour. Je ne distingue pas (ou difficilement) les guitares et les parties chant sur 3 des membres. Toutefois, l'ambiance est au rendez-vous et j'aperçois une fosse en folie: headbangues et pogos animent la petite Loco jusqu'à la fin de leur passage. De quoi se donner un aperçu de la soirée et se mettre dans le bain. Quant à moi, j'écoute sans rééllement accrocher, je commence même un peu à me lasser mais je me remotive vite avec le groupe suivant !!!>>> eluveitie
Après cette "mise en condition" avec Heol Telwen, c'est au tour d'Eluveitie d'apparaître sur scène ! Venu de Suisse et composé de sept membres, le groupe commence à se faire un nom dans le milieu pagan depuis la sortie de leur premier album Spirit. Un second, Slania, est disponible dans les bacs depuis quelques semaines et a obtenu de bonnes critiques par les médias. Eluveitie est par ailleurs déjà venu à la Loco pour la deuxième édition du paganfest (rien à voir avec ce festival) et avait conquis leur public tant par leur musique que par leur prestation live. Pour ma part, je connais ce groupe qu'à travers leur dernier cd et je m'apprête donc à vivre un live qui (j'espère) sera d'aussi bonne qualité qu'en décembre dernier. Et effectivement, je n'ai pas été décue !
Dès leur entrée en scène, ils démarrent fort avec "Inis Mona*" (!!!) dont la mélodie principale est celle d'un morceau de Alan Stivell, qui fut ensuite reprise par le groupe Manau avec "La Tribu de Dana". A cet instant, la température de la salle augmente d'un cran, tous se défoulent à coup de pogos et les slams font leur apparition allant crescendo jusqu'à la fin du set. Les membres d'Eluveitie semblent ravis de jouer pour nous, malgré encore ce son saturé et également un problème de réglage de micro puisque j'entends très mal la voix du chanteur. Ils nous jouent un set de titres issus de leur deux albums dont "The Somber Lay*" et "The Gaulish War" entre autres. La foule se mouve dans tous les sens aussi bien dans la fosse qu'aux niveaux supérieurs. D'ailleurs y'a une fille derrière moi qui n'arrête pas de me dire que ça pousse pas mal et qu'elle a du mal à respirer. Faut dire que la taille de la salle pour un groupe qui attire du monde n'est pas très approprié...ceci explique cela. Sans compter le nombre de fois où des "80 kilos" passent au dessus de nos têtes, en se servant du premier niveau comme une rampe pour se jeter dans la foule ! Ca surprend mais c'est beau à voir ! Et surtout ça montre à quel point nous sommes tous surchauffés !!! De mon côté, je ne perds pas une miette du show d'Eluveitie qui me met vraiment dans l'ambiance et m'assure de passer un moment fort en leur compagnie. Et c'est devant une audience sous le charme qu'ils finissent leur set pour le bonheur des festivaliers qui ont pu les (re)voir, ce qui n'est pas le cas pour d'autres d'après des retours que j'ai eu plus tard dans la soirée.
S'ensuit un break de quelques minutes. La tension redevient petit-à-petit calme pour laisser place au groupe suivant. Pendant ce temps, des metalleux se dirigent vers l'autre salle afin d'avoir une bonne place pour assister aux trois derniers lives de ce festival païen.
>>> tyr
Comme dit plus haut, Tyr est le dernier à passer à la petite Loco. Venant des Iles Féroé (groupement d'îles situés dans l'Atlantique entre l'Ecosse et l'Islande) et composé de quatre membres, ils proposent une musique épique sans la présence d'instruments folks.
Ne connaissant pas le groupe, je m'attends à les découvrir sur le vif. Comme bien souvent c'est "ça passe où ça casse", dès les premières minutes j'ai du mal à m'imprégner de leur musique. J'ai beau rester attentive et écouter les titres, et bien non, j'adhère pas. Toutefois, je reste jusqu'au bout de leur set histoire de les avoir vu une fois en live.
Une fois leur show terminé, il est l'heure d'aller à la grande Loco où nous attendent Moonsorrow, Korpiklaani et Ensiferum (!!!), trois grands noms du milieu et tous originaires de la Finlande. J'arrive dans la salle, déjà bien remplie de monde ! Je tente de trouver une place à l'étage mais peine perdue, je n'y verrais rien avec toutes ces grandes perches contre les barrières. Je rebrousse chemin, revient vers la fosse et après un rapide coup d'oeil, je remarque un espace de libre dans les escaliers, toute à droite de la salle. Vite, vite ! Je m'y place avant que quelqu'un d'autre n'y soit et je patiente en discutant avec mes "voisins" jusqu'au début des festivités qui promettent d'être grandioses !
>>> moonsorrow
Pour beaucoup, Moonsorrow est un groupe incontournable du milieu pagan. Une grosse majorité des festivaliers s'impatiente de voir l'un de leurs groupes favoris. Quant à moi, je n'ai entendu qu'un seul titre sur l'album Verisakeet (la première piste); et bien que certaines mélodies me plaisent, le tempo "black" de la batterie a tendance à me gêner quelques fois. Sans compter la durée moyenne des morceaux d'une dizaine de minutes, ce qui reste peu courant et admirable dans un sens. C'est donc avec un sentiment mélangé de curiosité et d'appréhension que je me prépare à découvrir Moonsorrow en live. Et j'avoue que je me suis prise une énorme claque dans la gueule !!! (pour rester polie).
Lorsque le rideau se lève, l'impatience se fait ressentir dans la salle: des fans sifflent ou hurlent le nom du groupe. Je ressens cette tension de plus en plus forte. Soudain, les voilà qui débarque sous une nuée de cris et d'applauddissements ! Dès les premières secondes de "Sankarihauta*", la tension est explosive et la grande Loco s'anime dans une forme d'hystérie que je ne peux décrire ! Il faut le vivre pour le comprendre. C'est la folie dans la fosse et tout le monde se défoule durant tout le set du groupe. De mon côté, je me sens comme hâpée par cette musique puissante et mélodique. Les morceaux s'enchaînent et je suis scotchée devant tant de magnificence musicale, que par le show sous mes yeux ! Notamment par la prestation scénique de Ville Sorvali (chant, basse) qui fait sa bougeotte entre headbangues, gestuelles/poses, et se balade entre sa position et l'extrémité droite de la scène. Il est un spectacle à lui tout seul ! Son guitariste rythmique n'est pas en reste non plus et fait également monter la pression. En revanche, son cousin Henri (lead guitariste) ne bouge pas beaucoup excepté lorsqu'il joue quelques instants face à Ville.
Quelques minutes avant la fin, Moonsorrow interprête un morceau assez mélancolique sur lequel j'accroche immédiatement ! Sans plus tarder, je capture quelques minutes en vidéo pour ensuite la réécouter en version studio. Après une petite recherche, je trouve le nom du titre: "Jotunheim*". Toujours par rapport à ce morceau, pendant le passage chant des guitaristes, une partie des festivaliers chante avec eux et j'entends une voix féminine vers mon côté qui fait de même dans un finlandais quasi-parfait. J'me suis d'ailleurs demandé si elle n'est pas Finlandaise mais bon, cela prouve à quel point le public fait communion avec le groupe.
Lorsque c'est l'heure pour Moonsorrow de quitter la scène, là encore, des cris et des applaudissements les accompagne. Ils ont offert à leur public un des meilleurs concerts du festival, puisque moi-même j'ai été impressionnée par la musique, la prestance scénique de Ville et son guitariste, ainsi que l'ambiance dans la salle. J'me dis "vivement la prochaine fois" car ça vaut son pesant d'or !!!
>>> korpiklaani
Enfin je vais d'ici peu voir pour la première fois Korpiklaani sur scène ! Les ayant râtés à deux reprises l'an passé (Hellfest et concert le 30 octobre), j'attendais une occasion de me rattraper. Leur musique étant assez joyeuse et festive, je devine aisément quelle ambiance nous allons vivre ! Et j'ai tellement hâte que ça commence que j'ai l'impression que les minutes s'éternisent.
Ca y est ! la salle tombe dans l'obscurité suivie d'une musique d'intro avant que les Korpiklaani entrent chacun à leur tour sur scène devant une foule en délire !!! Ils débutent leur set par "Wooden Pints*" dont les airs sont fredonnés par le public. Je vois une fosse brandissant les bras, sautillant sur place, sans oublier les traditionnels headbangues qui égayent tout ce petit monde. Très vite, les slams viennent agrémenter le tout dans la bonne humeur puisque les slammeurs vont jusqu'à monter sur scène pour se jeter dans la foule. Impressionnant !!!
Bref, on passe un agréable moment (surtout moi !) et les Korpiklaani nous ont joués des morceaux tels que "Cottages and Saunas", "Journey Man", "Let's Drink", "Beer Beer" (Jonne a d'ailleurs craché de la bière sur les premiers rangs), "Happy Little Boozer", "Spirit of the Forest" où Jonne nous gratifie d'un cappella en prenant le chant type indien d'amérique avec son tamtam, "Tuli Kokko*" ou encore "Paljon on koskessa kivïa*". Le groupe, tout comme nous, s'éclate sur scène. Notamment Jonne et Kalle qui s'amusent à faire les pitres et à danser jusqu'à la fin du show. Et voir un groupe qui prend autant son pied n'est que du bonheur pour nous ! A tel point que je n'ai pas envie que ça cesse, je ne remarque même pas le temps passer jusqu'au moment crucial de la dernière chanson. Alors j'en profite un maximum, et c'est avec un petit regret que je vois Korpiklaani quitter la scène. Mais j'me console car le festival n'est pas fini et le meilleur reste à venir !
>>> ensiferum
Pour terminer ce Paganfest en beauté, voici l'événement de la soirée: Ensiferum !!! Tous ici les attendent de pied ferme car c'est leur premier passage en France. Donc nous allons faire le maximum pour leur montrer qu'on fait parti des meilleurs publics et leur donner envie de revenir ! Concernant l'un des membres, Petri Lindroos (guitare/chant), j'avais déjà eu l'occasion de le voir deux fois en octobre dernier avec son groupe Norther. C'est donc l'opportunité de le voir sur scène avec Ensiferum.
Et dès que le groupe fait son apparition, c'est une salle enflamée qui les accueille !!! Tout de suite, ils démarrent avec "Iron*" et là je laisse exploser ma joie ! Jusqu'à la fin de leur set, ils nous offre un show aussi marquant que leurs prédécesseurs et nous ont joués des morceaux comme "Ahti", "Lai Lai Hei", "Blood is the price of glory", "One magic potion" (l'une de mes préférées), "Treacherous Gods", "Dragon heads" et "Token of time*" entre autres. De quoi mettre le feu à la grande Loco ! Et comme pour les deux autres, l'ambiance est au rendez-vous: tout le monde s'éclate et les slammeurs s'en donne à coeur joie en sautant de la scène. Magique !!!
Côté Ensiferum, les guitaristes headbaguent à tout rompre, quant à Petri, il conserve la même attitude et les mêmes habitudes que lorsqu'il est avec Norther: statique au chant et officiant en tant que chauffeur de salle entre deux passages. Il n'hésite pas non plus à nous "tester" au moment de hurler le plus fort possible si nous voulons du rab. Et nous avons eu un titre en rappel mais je ne me souviens plus lequel (à moins qu'il soit indiqué parmis les chansons énumérées plus haut). Toujours par rapport à lui, il n'est pas le dernier pour fêter l'anniversaire de leur nouvelle claviériste, Emmi. Alors tous ensemble nous entonnons un "happy birthday" à la jeune qui ne sait plus du tout où se mettre. Emouvant !!!
Malheureusement, toute bonne chose a une fin et Ensiferum regagne les loges devant un public encore enthousiasmé par leur live. La grande Loco se rallume, chacun reprend tranquillement ses esprits et se dirige vers la sortie. Quant à moi, je pars rejoindre quelques uns de la French Crew à l'opposé de ma position. Je revois ma petite Véro qui était arrivée avec un peu de retard au Paganfest et l'accompagne aux vestiaires. Puis nous sortons de la Loco pour retrouver d'autres membres du forum francais sur COB. On discute de nos impressions sur le festival, avant d'aller chez Véro en bus pour y passer la nuit. Elodie, Alexis et Thib viennent avec nous et nous voilà à cinq dans un studio plus petit que le mien (mais pas mal non plus). Après une fin de nuit difficile, il est temps pour nous de retrouver nos maisons respectives ou d'aller en cours. Véro m'accompagne jusqu'à l'arrêt "Bastille" d'où je rejoins la gare de Lyon, et j'arrive avec de l'avance pour le TGV de 8H54. Deux heures plus tard, me voilà à destination et c'est des souvenirs pleins la tête que je regagne mon petit chez moi.
epilogue
En conclusion, voici mes impressions générales sur les six groupes du Paganfest:
- Heol Telwen: bof sans plus;
- Eluveitie: bonne "mise en condition";
- Tyr: j'accroche pas;
- Moonsorrow: grosse surprise et un coup de poing en pleine figure !
- Korpiklaani: show festif et ambiance bon enfant, à refaire !
- Ensiferum: premier concert dans nos contrées et peut-être pas le dernier !
--> Côté organisation, la direction aurait pu éviter de placer Eluveitie dans la petite Loco. Parceque 7 membres sur une scène minuscule, c'est loin d'être approprié.
--> Côté public, rien à rajouter, tout a été dit plus haut !
Voilà, j'ai passé une bonne soirée en compagnie de metalleux tous aussi cools les uns que les autres, et j'ai pu voir et/ou découvrir des groupes qui m'ont marqué pour certains. En espérant avoir la chance d'assister à d'autres de leurs concerts !
Nota bene: les titres marqués d'un (*) sont des vidéos prises par mes soins et présentes sur ma page Youtube.